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10.22.2006

Vêtements informatisés sur les tablettes


Une robe dont l’ourlet se retrousse de façon autonome ? C’est possible avec une technologie développée par Joanna Berzowska, de l’Institut Hexagram, qui permet de contracter le tissu de la robe de façon mécanique et sans la plier.

Voici un article paru sur Cyberpresse.ca le 20 octobre dernier.

Annie Lafrance
Le Soleil
Collaboration spéciale

L’avenir des vêtements intelligents est déjà à nos portes. Si certains prototypes font sourire, d’autres innovations dans le domaine du textile sont désormais offertes sur le marché. Des vêtements qui pensent pour nous ? Presque !

On connaît depuis quelques années les textiles performants utilisés dans la fabrication de vêtements de plein air. La plupart des entreprises canadiennes ont développé des matériaux répondant aux exigences des consommateurs quant à la résistance au froid extrême, à une meilleure aération ou à une plus grande flexibilité, etc.

D’autres vêtements ont des propriétés antimicrobiens, composés soit de fil d’argent, soit de textiles conventionnels sur lesquels ont été appliqués un apprêt anti-microbien. D’ailleurs, un nouveau produit sera lancé en janvier 2007 destiné à enrayer tous les microbes et acariens des tissus. Commercialisé sous l’appellation Silver Clear, le produit créé au Québec sera ajouté à la confection de certains vêtements. « C’est une technologie qui a d’abord été développée dans le milieu hospitalier pour accélérer la guérison des plaies, mais dont les applications peuvent être multiples », dit Jean-François Couture, du Centre de technologies textiles (CTT).
Des textiles vitaminés

On trouve également en boutique des vêtements et accessoires qui libèrent des vitamines au contact de la peau. Par exemple, la compagnie Dim offre des collants hydratants pour celles qui ont la peau sèche ou dont le port d’un collant les démange. D’autres compagnies ajoutent aux composantes textiles de leurs collants du menthol, pour tonifier les jambes, des huiles essentielles, pour assouplir la peau, et même de la caféine, cette dernière permettant d’amincir le tour de la cuisse !

Les textiles Smart Fabrics de Lucratex dégagent, quant à eux, une odeur particulière lorsqu’on est en mouvement. « On a inséré des billes quasi invisibles aux tissus qui entrent en contact avec la peau. Elle dégagent des vitamines E, de l’Aloe Vera ou des huiles essentielles parfumées », explique M. Couture.

Vêtements technos

Il existe également des vêtements interactifs qui possèdent dans leur membrane un lecteur MP3, un système de repérage GPS ou encore un cellulaire avec micro intégré au col. L’entreprise Interactive Wear North America a d’ailleurs présenté aux ingénieurs québécois des manteaux sur lesquels on peut composer les numéros de téléphone sur le poignet et discuter au téléphone via le micro et l’écouteur intégrés au col. Populaire chez les jeunes, la marque Levi’s a quant à elle lancé cet automne un jean doté d’une télécommande RedWire qui permet d’envoyer les commandes à son iPod.

« Peu importe la technologie, l’industrie canadienne du textile est prête à commercialiser les nouveautés parce qu’elle doit se spécialiser et se diversifier pour concurrencer le marché asiatique du vêtement », soutient M. Couture.