Malajube et Mille Monarques
Hier soir avait lieu le deuxième soir de spectacle de Malajube au National qui avait pour première partie Mille Monarques. Le groupe étant souvent parti en tournée, les fans montréalais de Malajube n'ont pas la chance de les voir souvent chez-eux. Ce sont donc des salles complètes qui ont acceuillis les rockers fous qui se sont donnés à fond pour le plus grand bonheur de tous; il a fait chaud au National.
Mille Monarques présentait pour leur part leur premier vrai spectacle. Avec très peu de paroles, le groupe a présenté des pièces assez solides qui ont réussi à faire bouger les fans de Malajube. Pour en savoir plus sur eux: http://www.myspace.com/millemonarques
http://www.myspace.com/millemonarques
Écrit par anne-marie laflamme à 10:29
3 Commentaire:
C'est intéressant cette engueulade qui prend place actuellement entre Marc Cassivi et Jean Leclerc, ce dernier avait reproché à Malajube (entre autres groupes) d'être trop sucré, pas assez contestataire et trop "ouate", et puis il s'est rétracté. Mais il n'avait peut-être pas à se rétracter après tout...
Je trouve ça bien ce genre de débat, ça nous pousse à réfléchir.
Pour ma part, je crois qu'avoir des paroles engagées ou contestataires, c'est un choix personnel venant d'un groupe et non pas un critère pour déterminer si un groupe est «bon» ou pas. Ça n'est pas le but de la musique; de la poésie peut être très intéressante sans être engagée. Et venant de Jean Leloup... qui a fait quoi, 3 ou 4 chansons engagées dans sa carrière qui dure depuis une vingtaine d'années?
J'ai lu plusieurs textes de Karkwa et de Malajube, et plusieurs parlent d'actualité de façon très sensible. Mais pour le savoir il faut les avoirs lues... et je doute que Jean-Leloup-Leclerc l'ait fait. Malajube a justement (ironiquement) une chanson sur son dernier album enregistrée avec Loco Locass qui imite un chroniqueur musical leur demandant: «Pourquoi polluer vos propos avec de la politique? Vous ne vous amusez-plus avec la musique?» La chanson complète porte sur ce thème. Qui l'a souligné depuis le début de cette controverse? Une réponse à la critique avant même que la critique ne soit faite. Quoi répondre de plus?
De toute façon, ça a toujours été ainsi: les produits artistiques des jeunes générations ne sont que rarement appréciés par les générations «matures». Et ce débat propulsé par Robert Charlebois et Jean Leloup est bien sarcastique; ils ont probablement été deux des chanteurs québécois les plus critiqués et incompris à leurs débuts... À leur place, je me sentirais un peu «has been».
Intéressant ce que tu dis, je ne connaissais pas ce côté revendicateur de Malajube.
Gilles Vigneault, de passage chez Guy A Lepage (que je ne peux plus sentir) dimanche dernier, sans soutenir pleinement le propos de Jean Leclerc, a soulevé un point intéressant: la génération Malajube a grandi avec des images plein les yeux, alors que la sienne, était plutôt dans l'imaginaire...Ça fait deux univers différents, sans doute.
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